Quoc Tuan Nguyen
Brick Number: 
05823

In honour of Pastor Nguyen Cong Chinh, a Lutheran Christian pastor in Vietnam, arbitrarily subjected to harassment since 2003 and imprisonment since 2011 because he refused to renounce his religion.
 
Pastor Nguyen Cong Chinh is now serving an 11 year imprisonment sentence in prison camp An Phuoc, Binh Duong province of Vietnam.
 
Born on October 10, 1966 in the Highlands of Vietnam, Pastor Nguyen Cong Chinh was arrested on April 18, 2011 by the Public Security of Vietnam while he held office as the pastor leader of the Christian Congregation of the Lutheran Church in Pleiku City, Gia Lai province. He used to live with his wife, Ms. Tran Thi Hong, and their four children in Kontum City, where the chapel of the Protestant Church was also his home. But because his church was not a state-sponsored organization, Pastor Nguyen Cong Chinh and his family became the target of the government’s terror campaign since September 2003 with constant surveillance of his home by local police day and night.
 
In January 2004, the Public Security demolised with a bulldozer the chapel of the Protestant church in Kontum where Pastor Nguyen Cong Chinh lived with his family.
 
Homeless and unable to rent a house to live in, because local landlords were prevented by the Public Security from accepting him as a tenant in Kontum City, Pastor Nguyen Cong Chinh moved to Pleiku City where he continued to be victim of threats and harassment from the Public Security who threw rocks on the roof of his house at night and dumped excrement through his front entrance, as well as refused to issue a birth certificate to his newborn son.
 
After 8 years of harassment, on April 28, 2011, the Public Security placed Pastor Nguyen Cong Chinh in solitary confinement for 20 months at prison camp T20, Gia Lai province, with interdiction from receiving visits and food or medicine supplies from his family.
 
In 2012, Pastor Nguyen Cong Chinh was sentenced to 11 years of imprisonment with the charge of “undermining national unity” and transferred to prison camp An Phuoc, Binh Duong province.
 
His wife, Ms. Tran Thi Hong, visited Pastor Nguyen Cong Chinh on November 28, 2014 at An Phuoc prison and reported that:
-       Pastor Nguyen Cong Chinh was forbidden to practise his faith in prison and he was beaten twice on May 18, 2012 and August 19, 2013 by prison officials who suddenly rushed into his cell while he was saying his 5 AM prayer.
 
-       Pastor Nguyen Cong Chinh was pressured by prison officials to admit “his crimes” so that he could benefit from leniency from the Vietnamese government. On October 07, 2014, as Pastor Nguyen Cong Chinh refused to sign a form to admit “his crimes”, prison officials threatened to kill him with a knife.
 
After that day, his family became the target of more severe “punishment”:  Gia Lai province police officers set up a check point in front of Ms. Tran Thi Hong’s and her children’s house. She was followed wherever she went (the last incident happened from March 9th to March 12th, 2015).  At night, her house was locked from the outside.  All guests visiting her were summoned to the police station where they received the order to cancel future visits.
 
Pastor Nguyen Cong Chinh’s letters to his family were censored and withheld. Every month, prisoners are allowed a five minute phone call to their families, but this was denied to Pastor Nguyen Cong Chinh. He has repeatedly written letters to call for an appeal of his sentence, but prison supervisors did not send the letters on to their destinations.
 
Pastor Nguyen Cong Chinh is a victim of arbitrary detention. He and his family have been suffering from religious persecution by Vietnam’s communist government.
 
Under communist rule in Vietnam, all religious groups are victims of persecution, including Catholic and Protestant Christians, Buddhists, and worshippers of Hoa-Hao, and Cao-Dai faiths.
 
Date: March 29th, 2015
 
 
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Mr. Nguyen Quoc Tuan
Montreal, Canada
Reference:  Ms. Tran Thi Hong (Pastor Nguyen Cong Chinh’s wife), Vietnam
 
 
En l’honneur du pasteur luthérien Nguyen Cong Chinh au Viet-Nam, victime de la détention arbitraire et d’autres traitements inhumains parce qu’il refuse de renoncer à sa religion.
 
Le pasteur Nguyen Cong Chinh est actuellement incarcéré à la prison An Phuoc, province Binh Duong, condamné à onze ans d’emprisonnement en 2012.
Né le 10 octobre 1966 dans les Hauts Plateaux du Centre Viet-Nam, le pasteur Nguyen Cong Chinh vivait dans la ville de Kontum, province Gia Lai, avec son épouse Tran Thi Hong et leurs quatre enfants à l’église protestante de la ville de Kontum. Comme il refusait de renoncer à sa religion et à son rôle de pasteur de la congrégation chrétienne de l’Église Luthérienne (qui n’est pas une organisation reconnue par l’État), le pasteur Nguyen Cong Chinh et sa famille devenaient depuis 2003 la cible d’une campagne de terreur des forces de sécurité de la province Gia Lai :
 
-        Son église et sa demeure étaient sous surveillance policière nuit et jour.
-        En janvier 2004, les policiers utilisaient un bulldozer pour démolir l’église et la demeure du pasteur. Devenus sans abri, le pasteur Nguyen Cong Chinh et sa famille ne pouvaient trouver aucune maison à louer, car par l’ordre de la police de Kontum, il était interdit de les héberger. Alors le pasteur et sa famille allèrent à Pleiku où ils continuaient à subir la persécution des forces policières, sous forme de blocs de pierre lancés sur le toit de leur demeure la nuit, des excréments projetés sur sa porte d’entrée, et le refus du certificat de naissance à leur fils nouveau-né.
-        Après 8 années de ce régime de harcèlement, le pasteur Nguyen Cong Chinh fut arrêté le 26 avril 2011 et mis en détention solitaire pendant 20 mois, à la prison T20 de la province Gia Lai, avec interdiction à sa famille de le visiter et de le ravitailler en nourriture et en médicaments.
 
En 2012, le pasteur Nguyen Cong Chinh fut condamné à 11 ans d’emprisonnement, avec l’accusation d’avoir « troublé l’unité nationale ».
 
Le 28 novembre 2014, son épouse Tran Thi Hong l’a visité à la prison An Phuoc, province Binh Duong. Elle a rapporté certains mauvais traitements infligés par les autorités carcérales de An Phuoc, notamment :
-        Le pasteur Nguyen Cong Chinh a été battu 2 fois dans sa cellule, vers 5 heures du matin le 18 mai 2012 et le 19 août 2013, par plusieurs agents de sécurité alors qu’il faisait sa prière du matin. (Le règlement interdit aux prisonniers de pratiquer leurs religions.)
-        Le 7 octobre 2014, comme le pasteur Nguyen Cong Chinh a refusé de signer une déclaration pour « reconnaître ses crimes », les agents de la sécurité ont menacé de le tuer avec un couteau.
À partir de cette date, les agents de la sécurité ont commencé à « punir » plus sévèrement sa famille – de temps en temps - en installant un poste de contrôle devant la demeure de sa famille, avec surveillance de tous les déplacements de son épouse et leur enfants (l’épisode la plus récente durait 3 jours du 9 au 12 mars, 2015). A plusieurs reprises, pendant la nuit, sa demeure est verrouillée de l’extérieur. Toute personne qui a visité sa famille a été interrogée à la station de police puis informée de l’interdiction de visiter sa famille. Les lettres écrites par le pasteur Nguyen Cong Chinh à sa famille ont été interceptées et censurées. Chaque mois, chaque prisonnier est autorisé à 5 minutes de conversation téléphonique avec la famille, mais le pasteur Nguyen Cong Chinh n’est pas autorisé à téléphoner. Le pasteur Nguyen Cong Chinh a écrit plusieurs lettres aux autorités gouvernementales pour demander de porter son verdict en appel, mais les agents de la sécurité refusaient de les acheminer.
En résumé, le pasteur Nguyen Cong Chinh est victime de détention arbitraire et sa famille soumise à des harcèlements continus de la part des autorités communistes à cause de son refus de se soumettre aux exigences de celles-ci et de renoncer à sa religion.
Au Viet-Nam, la persécution religieuse s’applique à tous les fidèles de toutes les religions, notamment les chrétiens catholiques et protestants, les bouddhistes, et les pratiquants des sectes Hoa-Hao et Cao-Dai.
 
Date : 29 mars 2015
 
 
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M. Nguyen Quoc Tuan
Montreal, Canada
 
 
Source d’information : Mme Tran Thi Hong, épouse du pasteur Nguyen Cong Chinh, Viet-Nam