Rada of the Belarusian Democratic Republic in Exile
Brick Number: 
06048-06052

In MEMORY OF THE VICTIMS Of COMMUNISM IN BELARUS
 
The Red Army took over Belarus in late 1918, less than one year after its declaration of independence following the collapse of the Russian Empire. The position of  Belarus between  Russia and Poland  has made it a crossroads of war and agression.  Political repressions started at the very beginning of the Soviet regime.  Collectivization destroyed Belarus' peasantry. At first Communists aimed at the well to do farmers, but by 1933, peasants of median and meager means were also dispossessed, shot or exiled to Siberia, Kazakhstan or the Far North. 
 
In 1937-1938, the peak of Soviet terror, out of 2000 writers murdered by Stalin’s henchmen in the entire Soviet Union, 500 were Belarusians. Considering that the population of Belarus was only 5% of that of the USSR, that number is staggering.  The same tragic fate befell many Belarusian artists, scholars and scientists.  Out of 580 scholars of the Belarusian Academy of Sciences, 314 were executed by Stalin’s henchmen in 1937. 
 
Right after the end of WWII repressions became even more forceful. Stalin’s government needed scapegoats to justify its losses, which are established today at 30 million human lives. And, once again, Belarusians became a target despite their catastrophic losses during the war. In the words of the historian Timothy Snyder, “Belarus was the center of the Soviet-Nazi confrontation, and no country endured more hardship under German occupation”.
 
Historians estimate that 1,9 million Belarusians, or 23% of Belarusian population of 8 million,    became victims of the Soviet political terror. Only on the killing grounds of Kurapaty, next to Minsk, 220 000 innocent people were murdered  by the Soviet Communist regime. 
 
Seventy years of Soviet propaganda, cultural assimilation and political repressions led to the destruction of the Belarusian society as a functioning body immune to authoritarianism. Following the collapse of the Soviet Union, the independent Republic of Belarus remained the only country in Eastern Europe where the Soviet rule was replaced by an authoritarian regime that has kept neo-Soviet ideology and policies, with the society being unable to react.
 
 
 
 
À la mémoire des victimes du Communisme en Biélorussie
 
 L'Armée rouge a pris possession de la Biélorussie à la fin de 1918, soit moins d'un an après que cette dernière eut proclamé son indépendance suite à l'effondrement de l'empire russe. La Biélorussie est située entre la Russie et la Pologne, ce qui en a toujours fait un carrefour propice aux invasions et aux guerres.
 
 La répression  politique est apparue dès le début du régime soviétique. La collectivisation des terres a détruit la paysannerie biélorussienne. Au début, les Communistes ont pris pour cible les fermiers cossus mais à partir de 1933, ils s'en sont pris aussi  à la classe moyenne des paysans et même aux plus pauvres d'entre eux, qui  ont été  dépossédés, exécutés ou déportés en Sibérie, au Kazakhstan ou dans le Grand Nord.
 
 En 1937-38, apogée du règne de la terreur soviétique, 2000 écrivains ont été assassinés par les hommes de main de Staline dont 500 étaient biélorussiens. Si l'on se souvient que la population de la Biélorussie représentait  à peine  5% de celle de l'URSS, ce chiffre paraît exorbitant. Le même destin tragique s'est abattu sur de nombreux artistes, savants et scientifiques biélorussiens. L'Académie des Sciences de Biélorussie comptait dans ses rangs 580 savants; 314 d’entre eux furent exécutés en1937 par les sbires de Staline. 
 
Dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la répression a repris avec une ampleur accrue. Le gouvernement de Stalline avait grand besoin de boucs émissaires pour justifier des pertes qui sont estimées aujourd'hui  à 30 millions de vies humaines. Et une fois de plus, la Biélorussie fut prise pour cible malgré ses pertes catastrophiques durant la guerre. 
 
Les historiens  estiment que 1 900 000  Biélorussiens ont été victimes de la terreur politique soviétique ( soit 23% de la population biélorussienne s'élevant alors à 8 millions d'âmes). Dans le seul massacre de Kurapaty, près de Minsk, 220 000 victimes innocentes périrent aux mains du régime communiste soviétique!
 
 Soixante-dix ans de propagande soviétique, d'assimilation culturelle et de répression politique ont abouti à la destruction de la société biélorussienne en tant que nation  capable de fonctionner et d'échapper  à un autoritarisme despotique. 
 
Même après l'effondrement de l'URSS, la république indépendante de Biélorussie est demeurée jusqu'à aujourd’hui  le seul pays d'Europe de l'Est où l'emprise soviétique a été remplacée par un régime autoritaire obéissant encore  à l'idéologie et aux politiques néo-soviétiques face à une société civile privée de réels moyens de s'élever contre la dictature.